Acerca del Conseil d'Ecole -- Au sujet du Conseil d'Ecole
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martes, 13 de diciembre de 2011
Appel á la grève 15-déc-2011
miércoles, 30 de noviembre de 2011
La huelga. Parte 1. Vocabulario esencial
miércoles, 23 de noviembre de 2011
Identification des surveillants. Finalement, l'espoir.
lunes, 17 de octubre de 2011
Petite Poucette (Pulgarcita...)
Avant d’enseigner quoi que ce soit à qui que ce soit, au moins faut-il le connaître. Qui se présente, aujourd’hui, à l’école, au collège, au lycée, à l’université ?
-I-
- Ce nouvel écolier, cette jeune étudiante n’a jamais vu veau, vache, cochon ni couvée. En 1900, la majorité des humains, sur la planète, s’occupaient de labourage et de pâturage ; en 2010, la France, comme les pays analogues au nôtre, ne compte plus qu’un pour cent de paysans. Sans doute faut-il voir là une des plus immenses ruptures de l’histoire, depuis le néolithique. Jadis référée aux pratiques géorgiques, la culture change.
Celle ou celui que je vous présente ne vit plus en compagnie des vivants, n’habite plus la même Terre, n’a donc plus le même rapport au monde. Il ou elle ne voit que la nature arcadienne des vacances, du loisir ou du tourisme.
- Il habite la ville. Ses prédécesseurs immédiats, pour plus de la moitié, hantaient les champs. Mais il est devenu sensible aux questions d’environnement. Prudent, il polluera moins que nous autres, adultes inconscients et narcissiques.
Il n’a plus le même monde physique et vital, ni le même monde en nombre, la démographie ayant soudain bondi vers sept milliards d’humains.
- Son espérance de vie est, au moins, de quatre-vingts ans. Le jour de leur mariage, ses arrière- grands-parents s’étaient juré fidélité pour à peine une décennie. Qu’il et elle envisagent de vivre ensemble, vont-ils jurer de même pour soixante-cinq ans ? Leurs parents héritèrent vers la trentaine, ils attendront la vieillesse pour recevoir ce legs.
Ils n’ont plus la même vie, ne vivent plus les mêmes âges, ne connaissent plus le même mariage ni la même transmission de biens.
- Depuis soixante ans, intervalle unique dans notre histoire, il et elle n’ont jamais connu de guerre, ni bientôt leurs dirigeants ni leurs enseignants. Bénéficiant des progrès de la médecine et, en pharmacie, des antalgiques et anesthésiques, ils ont moins souffert, statistiquement parlant, que leurs prédécesseurs. Ont-ils eu faim ?
Or, religieuse ou laïque, toute morale se résumait à des exercices destinés à supporter une douleur inévitable et quotidienne : maladies, famine, cruauté du monde.
Ils n’ont plus le même corps ni la même conduite ; aucun adulte ne sut ni ne put leur inspirer une morale adaptée.
- Alors que leurs parents furent conçus à l’aveuglette, leur naissance fut programmée. Comme, pour le premier enfant, l’âge moyen de la mère a progressé de dix à quinze ans, les enseignants ne rencontrent plus des parents d’élèves de la même génération.
Ils n’ont plus les mêmes parents ; changeant de sexualité, leur génitalité se transformera.
- Alors que leurs prédécesseurs se réunirent dans des classes ou des amphis homogènes culturellement, ils étudient au sein d’un collectif où se côtoient désormais plusieurs religions, langues, provenances et mœurs. Pour eux et leurs enseignants, le multiculturalisme est de règle depuis quelques décennies. Pendant combien de temps pourront-ils encore chanter l’ignoble « sang impur » de quelque étranger ?
Ils n’ont plus le même monde mondial, ils n’ont plus le même monde humain. Autour d’eux, les filles et les fils d’immigrés, venus de pays moins riches, ont vécu des expériences vitales inverses.
Bilan temporaire. Quelle littérature, quelle histoire comprendront-ils, heureux, sans avoir vécu la rusticité, les bêtes domestiques et la moisson d’été, dix conflits, blessés, morts et affamés, cimetières, patrie, drapeau sanglant, monuments aux morts, sans avoir expérimenté dans la souffrance, l’urgence vitale d’une morale ?
- II -
Voilà pour le corps ; voici pour la connaissance.
- Leurs ancêtres cultivés avaient, derrière eux, un horizon temporel de quelques milliers d’années, ornées par la préhistoire, les tablettes cunéiformes, la Bible juive, l’Antiquité gréco- latine. Milliardaire désormais, leur horizon temporel remonte à la barrière de Planck, passe par l’accrétion de la planète, l’évolution des espèces, une paléo-anthropologie millionnaire.
N’habitant plus le même temps, ils entrèrent dans une autre histoire.
- Ils sont formatés par les médias, diffusés par des adultes qui ont méticuleusement détruit leur faculté d’attention en réduisant la durée des images à sept secondes et le temps des réponses aux questions à quinze secondes, chiffres officiels ; dont le mot le plus répété est « mort » et l’image la plus reprise celle des cadavres. Dès l’âge de douze ans, ces adultes-là les forcèrent à voir plus de vingt mille meurtres.
- Ils sont formatés par la publicité ; comment peut-on leur apprendre que le mot relais, en français s’écrit -ais, alors qu’il est affiché dans toutes les gares -ay ? Comment peut-on leur apprendre le système métrique, quand, le plus bêtement du monde, la SNCF leur fourgue des s’miles ?
Nous, adultes, avons doublé notre société du spectacle d’une société pédagogique dont la concurrence écrasante, vaniteusement inculte, éclipse l’école et l’université. Pour le temps d’écoute et de vision, la séduction et l’importance, les médias se sont saisis depuis longtemps de la fonction d’enseignement.
Les enseignants sont devenus les moins entendus de ces instituteurs. Critiqués, méprisés, vilipendés, puisque mal payés.
- Ils habitent donc le virtuel. Les sciences cognitives montrent que l’usage de la toile, lecture ou écriture au pouce des messages, consultation de Wikipedia ou de Facebook, n’excitent pas les mêmes neurones ni les mêmes zones corticales que l’usage du livre, de l’ardoise ou du cahier. Ils peuvent manipuler plusieurs informations à la fois. Ils ne connaissent ni n’intègrent ni ne synthétisent comme leurs ascendants.
Ils n’ont plus la même tête.
- Par téléphone cellulaire, ils accèdent à toutes personnes ; par GPS, en tous lieux ; par la toile, à tout le savoir ; ils hantent donc un espace topologique de voisinages, alors que nous habitions un espace métrique, référé par des distances.
Ils n’habitent plus le même espace.
Sans que nous nous en apercevions, un nouvel humain est né, pendant un intervalle bref, celui qui nous sépare de la Seconde Guerre mondiale.
Il ou elle n’a plus le même corps, la même espérance de vie, n’habite plus le même espace, ne communique plus de la même façon, ne perçoit plus le même monde extérieur, ne vit plus dans la même nature ; né sous péridurale et de naissance programmée, ne redoute plus la même mort, sous soins palliatifs. N’ayant plus la même tête que celle de ses parents, il ou elle connaît autrement.
- Il ou elle écrit autrement. Pour l’observer, avec admiration, envoyer, plus rapidement que je ne saurai jamais le faire de mes doigts gourds, envoyer, dis-je, des SMS avec les deux pouces, je les ai baptisés, avec la plus grande tendresse que puisse exprimer un grand-père, Petite Poucette et Petit Poucet. Voilà leur nom, plus joli que le vieux mot, pseudo-savant, de dactylo.
- Ils ne parlent plus la même langue. Depuis Richelieu, l’Académie française publie, à peu près tous les quarante ans, pour référence, le dictionnaire de la nôtre. Aux siècles précédents, la différence entre deux publications s’établissait autour de quatre à cinq mille mots, chiffres à peu près constants ; entre la précédente et la prochaine, elle sera d’environ trente mille.
À ce rythme linguistique, on peut deviner que, dans peu de générations, nos successeurs pourraient se trouver aussi séparés de nous que nous le sommes de l’ancien français de Chrétien de Troyes ou de Joinville. Ce gradient donne une indication quasi photographique des changements majeurs que je décris.
Cette immense différence, qui touche toutes les langues, tient, en partie, à la rupture entre les métiers des années cinquante et ceux d’aujourd’hui. Petite Poucette et son frère ne s’évertueront plus aux mêmes travaux.
La langue a changé, le travail a muté.
-III-
L’individu
Mieux encore, les voilà devenus des individus. Inventé par saint Paul, au début de notre ère, l’individu vient de naître seulement ces jours-ci. Nous rendons-nous compte à quel point nous vivions d’appartenances, de jadis jusqu’à naguère ? Français, catholiques ou juifs, Gascons ou Picards, riches ou pauvres, femmes ou mâles... nous appartenions à des régions, des religions, des cultures, rurales ou villageoises, des groupes singuliers, des communes locales, un sexe, la patrie. Par les voyages, les images, la toile, les guerres abominables, ces collectifs ont à peu près tous explosé. Ceux qui demeurent continuent aujourd’hui, vite, d’éclater.
L’individu ne sait plus vivre en couple, il divorce ; ne sait plus se tenir en classe, il remue et bavarde ; ne prie plus en paroisse ; l’été dernier, nos footballeurs n’ont pas su faire équipe ; nos politiques savent-ils encore construire un parti ? On dit partout mortes les idéologies ; ce sont les appartenances qu’elles recrutaient qui s’évanouissent.
Cet individu nouveau-né annonce plutôt une bonne nouvelle. À balancer les inconvénients de l’égoïsme et les crimes de guerre commis par et pour la libido d’appartenance – des centaines de millions de morts –, j’aime d’amour ces jeunes gens.
Cela dit, reste à inventer de nouveaux liens. En témoigne le recrutement de Facebook, quasi équipotent à la population du monde.
Comme un atome sans valence, Petite Poucette est toute nue. Nous, adultes, n’avons inventé aucun lien social nouveau. L’emprise de la critique et du soupçon les déconstruit plutôt.
Rarissimes dans l’histoire, ces transformations, que j’appelle hominescentes, créent, au milieu de notre temps et de nos groupes, une crevasse si large que peu de regards l’ont mesurée à sa vraie taille.
Je la compare, je le répète, à celles qui intervinrent au néolithique, à l’aurore de la science grecque, au début de l’ère chrétienne, à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance.
Sur la lèvre aval de cette faille, voici des jeunes gens auxquels nous prétendons dispenser de l’enseignement, au sein de cadres datant d’un âge qu’ils ne reconnaissent plus : bâtiments, cours de récréation, salles de classe, bancs, tables, amphithéâtres, campus, bibliothèques, laboratoires même, j’allais même dire savoirs... cadres datant, dis-je, d’un âge et adaptés à une ère où les hommes et le monde étaient ce qu’ils ne sont plus.
- IV -
Trois questions, par exemple: Que transmettre? À qui le transmettre? Comment le transmettre ?
Que transmettre ? Le savoir !
Jadis et naguère, le savoir avait pour support le corps même du savant, de l’aède ou du griot. Une bibliothèque vivante... voilà le corps enseignant du pédagogue.
Peu à peu, le savoir s’objectiva d’abord dans des rouleaux, vélins ou parchemins, support d’écriture, puis, dès la Renaissance, dans les livres de papier, supports d’imprimerie, enfin, aujourd’hui, sur la toile, support de messages et d’information.
L’évolution historique du couple support-message est une bonne variable de la fonction d’enseignement. Du coup, la pédagogie changea trois fois: avec l’écriture, les Grecs inventèrent la paideia ; à la suite de l’imprimerie, les traités de pédagogie pullulèrent. Aujourd’hui ?
Je répète. Que transmettre ? Le savoir ? Le voilà, partout sur la toile, disponible, objectivé. Le transmettre à tous ? Désormais, tout le savoir est accessible à tous. Comment le transmettre ? Voilà, c’est fait.
Avec l’accès aux personnes, par le téléphone cellulaire, avec l’accès en tous lieux, par le GPS, l’accès au savoir est désormais ouvert. D’une certaine manière, il est toujours et partout déjà transmis.
Objectivé, certes, mais, de plus, distribué. Non concentré. Nous vivions dans un espace métrique, dis-je, référé à des centres, à des concentrations. Une école, une classe, un campus, un amphi, voilà des concentrations de personnes, étudiants et professeurs, de livres, en bibliothèques, très grande dit-on parfois, d’instruments dans les laboratoires... ce savoir, ces références, ces livres, ces dictionnaires... les voilà distribués partout et, en particulier, chez vous ; mieux, en tous les lieux où vous vous déplacez ; de là étant, vous pouvez toucher vos collègues, vos élèves, où qu’ils passent ; ils vous répondent aisément.
L’ancien espace des concentrations – celui-là même où je parle et où vous m’écoutez, que faisons-nous ici ? – se dilue, se répand ; nous vivons, je viens de le dire, dans un espace de voisinages immédiats, mais, de plus, distributif. – Je pourrai vous parler de chez moi ou d’ailleurs, et vous m’entendriez ailleurs ou chez vous.
Ne dites surtout pas que l’élève manque des fonctions cognitives qui permettent d’assimiler le savoir ainsi distribué, puisque, justement, ces fonctions se transforment avec le support. Par l’écriture et l’imprimerie, la mémoire, par exemple, muta au point que Montaigne voulut une tête bien faite plutôt qu’une tête bien pleine. Cette tête a muté.
De même donc que la pédagogie fut inventée (paideia) par les Grecs, au moment de l’invention et de la propagation de l’écriture ; de même qu’elle se transforma quand émergea l’imprimerie, à la Renaissance ; de même, la pédagogie change totalement avec les nouvelles technologies.
Et, je le répète, elles ne sont qu’une variable quelconque parmi la dizaine ou la vingtaine que j’ai citées ou pourrais énumérer.
Ce changement si décisif de l’enseignement, – changement répercuté sur l’espace entier de la société mondiale et l’ensemble de ses institutions désuètes, changement qui ne touche pas, et de loin, l’enseignement seulement, mais sans doute le travail, la politique et l’ensemble de nos institutions – nous sentons en avoir un besoin urgent, mais nous en sommes encore loin ; probablement, parce que ceux qui traînent encore dans la transition entre les derniers états n’ont pas encore pris leur retraite, alors qu’ils diligentent les réformes, selon des modèles depuis longtemps évanouis.
Enseignant pendant quarante ans sous à peu près toutes les latitudes du monde, où cette crevasse s’ouvre aussi largement que dans mon propre pays, j’ai subi, j’ai souffert ces réformes-là comme des emplâtres sur des jambes de bois, des rapetassages ; or les emplâtres endommagent le tibia comme les rapetassages déchirent encore plus le tissu qu’ils cherchent à consolider.
Oui, nous vivons un période comparable à l’aurore de la paideia, après que les Grecs apprirent à écrire et démontrer ; comparable à la Renaissance qui vit naître l’impression et le règne du livre apparaître ; période incomparable pourtant, puisqu’en même temps que ces techniques mutent, le corps se métamorphose, changent la naissance et la mort, la souffrance et la guérison, l’être-au-monde lui-même, les métiers, l’espace et l’habitat.
-V-
Envoi
Face à ces mutations, sans doute convient-il d’inventer d’inimaginables nouveautés, hors les cadres désuets qui formatent encore nos conduites et nos projets. Nos institutions luisent d’un éclat qui ressemble, aujourd’hui, à celui des constellations dont l’astrophysique nous apprit jadis qu’elles étaient mortes déjà depuis longtemps.
Pourquoi ces nouveautés ne sont-elles point advenues ? J’en accuse les philosophes, dont je suis, gens qui ont pour métier d’anticiper le savoir et les pratiques à venir, et qui ont, comme moi, ce me semble, failli à leur tâche. Engagés dans la politique au jour le jour, ils ne virent pas venir le contemporain. Si j’avais eu, en effet, à croquer le portrait des adultes, dont je suis, il eût été moins flatteur.
Je voudrais avoir dix-huit ans, l’âge de Petite Poucette et de Petit Poucet, puisque tout est à refaire, non, puisque tout est à faire.
Je souhaite que la vie me laisse assez de temps pour y travailler encore, en compagnie de ces Petits, auxquels j’ai voué ma vie, parce que je les ai toujours respectueusement aimés.
martes, 27 de septiembre de 2011
27 de septiembre, huelga... Increíble, ¿verdad?
martes, 20 de septiembre de 2011
Bienvenidos de vuelta.
lunes, 23 de mayo de 2011
Cuando los nazis... nota aclaratoria
Estos son mis principios. Si no le gustan, tengo otros. (*)
- ISVL : nous demandons une revalorisation à hauteur de 15% de l’IE. L’Espagne a toujours payé le fait
qu’il n’y avait pas de PCV au moment de la création de l’ISVL. Elle est par conséquent, dans un pays de
l’OCDE, parmi les plus basses du monde. Les réalités locales imposent une revalorisation juste et
indispensable.
- Frais de première inscription : nous demandons l’exonération complète de ces frais pour les personnels
résidents du réseau. Ces frais sont exonérés pour les enfants des personnels en contrat local, ce qui inclut les
faux résidents ; ils sont exonérés, de facto, pour les enfants français qui bénéficient de la prise en charge. Les
seuls collègues pénalisés sont donc les vrais résidents, vos personnels. Cette discrimination est inacceptable.
- Sur la question de l’Avantage Familial : nous soutenons la demande formelle déposée par le SNES-FSU
lors du C.A. du 11 mai 2011 de l’instauration d’un forfait de 90 Euros. Nous resterons particulièrement
vigilants quant aux engagements pris par l’administration sur ce dossier.
(*) Groucho Marx
Cuando los nazis vinieron a llevarse a los comunistas, guardé silencio, porque yo no era comunista...
Como algunos ya sabréis, el próximo 16 de agosto tendrán lugar en Madrid las Jornadas Mundiales de la Juventud, evento organizado por la Iglesia Católica para reunir a los jóvenes católicos de todo el mundo. Ya en mayo de 2003, Juan Pablo II mantuvo en su visita a España un encuentro con los jóvenes en Cuatro Vientos.
Desde un punto de vista económico, el asunto es neutro ya que la propia organización es la que debe asumir todos los costes que se deriven del campamento.
Y ahora, cuando supongo que más de uno se está preguntando por qué este post en este blog, lo digo. Porque entendámonos, esto será en pleno mes de agosto, es decir fuera del periodo escolar. Pero al parecer, para alguno de los representantes de nuestros profesores, y también para otros representantes de padres, es un atentado a la laicidad del centro, y algo digno de ser debatido ampliamente.
He querido hacer este post por dos razones.
La primera, porque este tema llevó a cerca de media hora de debate en el seno del Conseil d'Établissement, cuando ya se había hablado en el anterior y en su correspondiente Comisión Permanente. Sinceramente, me parecen mucho más importantes el diseño de un decálogo de viajes que limite su coste, la inexistencia de planes de concienciación sobre el acoso escolar, la ordenación académica del mes de junio o, incluso, la contratación de un nuevo servicio de restauración, pero este no es un tema absolutamente critico para la continuidad del LFM, más incluso que la propia selectividad!!
La segunda es de carácter estrictamente personal, y por tanto perfectamente prescindible. Pese a quien pese, me voy a permitir decirlo de otro modo: para algunos, es inaceptable que el LFM ayude a alojar en verano, en una zona paraescolar, sin acceso a las instalaciones docentes, a jóvenes católicos precisamente porque son católicos, y vienen a ver al Papa Benedicto XVI. ¿Ustedes se los imaginan haciendo botellón en el campo de rugby? ¿A que no? Porque seamos claros: si vinieran a un festival de Jazz, o a otro tipo de evento, a nadie le parecería mal. Pero parece que todo lo que tenga que ver con el catolicismo debe ser apartado de todos los espacios de la vida pública, dado que nuestros hijos van a un colegio laico. Lo siguiente me imagino que será cuestionar la posibilidad de recibir clases de religión en el LFM.
...Cuando vinieron a buscarme, no había nadie más que pudiera protestar.
Martin Niemoeller, 1946.
viernes, 20 de mayo de 2011
Un camello es un caballo diseñado por una comisión. Hace lo mismo, pero de manera mucho menos eficaz.
Sin embargo, esto no es un resumen, que ya prepararemos más adelante, sino una breve nota relativa a las preguntas que el APA planteó ayer.
Como no podía ser de otra manera, era obligado tras la ultimas presentaciones por parte de la Administración preguntar sobre la previsible evolución de los gastos de escolaridad, a lo que por una parte se nos ha confirmado que el año que viene se mantendrán en una subida del 3%, si bien es poco probable (léase imposible) mantener esa contención. Más información en el último Conseil d'Établissement del año.
Igualmente, y como resultado de la publicación reciente del informe de UNICEF que alertaba de una tasa de acoso escolar del 10% en los colegios franceses, preguntamos sobre la existencia de los planes de sensibilización respecto de ese problema tanto a los alumnos como a los profesores. Dado el escaso tiempo transcurrido desde la publicación del meritado informe, no hay nada previsto en estos momentos por parte del LFM, si bien seguiremos insistiendo en este aspecto. Y ello porque, como dijimos ayer, si dicho informe habla de un 10% (cifra alta donde las haya), la inexistencia de casos en el LFM sería una anomalía absoluta.
Insisto, sobre el resto de asuntos, incluido el debate relativo al proceso de petición de ofertas para el servicio de restauración os informaremos en breve, en su sitio.
lunes, 14 de febrero de 2011
COMUNICADO SNES
SITUATION DES ENSEIGNANTS RESIDENTS EN ESPAGNE
Les mouvements de grèves à appel local qui ont affecté dernièrement les lycées français du réseau Espagne ont essentiellement été motivés par la situation de leurs enseignants résidents.
Un enseignant résident est un professeur titulaire de l’Education Nationale Française (EN) détaché par son ministère auprès de l’AEFE (Agence pour l’Enseignement du Français à l’Etranger), organisme public français dépendant du MAE (Ministère des Affaires Etrangères). De fait, les lycées français de Madrid, Barcelone et Valence ont le statut d’établissements publics français, car ce sont des Etablissements Gérés Directement (EGD) par l’AEFE.
Un enseignant résident perçoit un traitement brut versé par l’AEFE qui est exactement le même que celui qu’il percevrait de l’Education Nationale s’il exerçait dans n’importe quel établissement public en France.
Jusqu’en 2002,
- il percevait de plus :
- une Indemnité de Résidence (IR) d’un montant égal à celle que perçoivent les titulaires de l’Education Nationale affectés dans un établissement public de la région parisienne,
- un Supplément Familial de Traitement (SFT), élément de rémunération versé par l’EN aux enseignants titulaires ayant des enfants à charge,
- ses enfants étaient scolarisés gratuitement dans son établissement d’exercice, tout comme les enfants des autres personnels employés avec un statut de contrat local par son établissement.
En 2002, puis en 2007, l’AEFE a procédé à des modifications du décret qui régit le statut des enseignants résidents dans le monde et dont l’objectif affiché était d’améliorer leur situation.
Ces modifications, loin d’améliorer la situation des résidents en Espagne, se sont traduites au contraire par une dégradation de leur situation financière sans précédent depuis la création de l’AEFE en 1990 :
- l’IR a été remplacée par une Indemnité Spécifique de Vie Locale (ISVL), mais celle-ci, mal calculée en Espagne au moment de sa création, est parmi les plus basses du monde et reste non adaptée aux réalités locales,
- le SFT a été remplacé par un Avantage Familial (AF) qu’ils doivent reverser intégralement à l’établissement au titre de frais de scolarité : cela se traduit en 2007 par la perte du SFT, qui était un élément principal de leur rémunération, mais sur lequel ils restent malgré tout imposables, bien qu’ils ne le perçoivent plus,
- ils doivent acquitter des frais de première inscription discriminatoires et en augmentation vertigineuse pour leurs enfants scolarisés : les personnels résidents sont les seuls employés des établissements à devoir les acquitter, leurs homologues en contrat local en sont exemptés et leurs homologues ayant un statut d’expatrié touchent à cet effet des majorations familiales bien supérieures aux frais de première inscription demandés,
- durant 2 ans (2007 à 2009) ils ont payé des frais de scolarité supérieurs à l’AF versé par l’AEFE : l’AEFE consciente de cette erreur l’a corrigée à partir de 2009, mais n’a pas voulu que soient reversées aux enseignants résidents les sommes qu’ils ont payées en trop de 2007 à 2009.
Cette dégradation de leur situation financière pousse aujourd’hui les plus jeunes de nos collègues résidents à faire appel à la colocation pour pouvoir se loger décemment à Madrid et pousse, dans la même logique, de nombreuses familles de résidents à faire appel aux bourses sociales pour pouvoir scolariser leurs enfants dans leurs propres établissements.
Depuis 3 ans les revendications des enseignants sont les mêmes :
- bénéficier d’un taux d’ISVL équivalent à celui qui est versé aux fonctionnaires du MAE ayant un statut de résident en Espagne (Consulat, Ambassade,…), soit 15% de l’Indemnité d’Expatriation (IE) qui est versée aux fonctionnaires en situation d’expatriation en Espagne,
- la fin des frais de scolarité discriminatoires.
Les enseignants savent que leurs revendications sont légitimes.
De son côté, l’AEFE refuse de reconnaître les erreurs qu’elle a commises en Espagne lors de la modification du décret régissant la situation des résidents et les pertes de revenus qu’elles y ont entraînées pour ces personnels ; elle refuse de la même façon toute négociation qui viserait à restaurer la situation financière de ces résidents en Espagne.
Une telle attitude ne peut que générer de la crispation chez les enseignants et porter préjudice au bon fonctionnement des établissements du réseau Espagne.
Section SNES-FSU du Lycée Français de Madrid - janvier 2011